1 -MARTIN HEIDEGGER
Sein und Zeit "Être et temps"
lu par Cornelia Geiser
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Die Angst ist nicht nur Angst
vor…, sondern zugleich Angst um.
L’angoisse n’est pas seulement angoisse
devant..., mais angoisse pour...
Worum die Angst sich ängstet,
Ce pour-quoi l’angoisse
s’angoisse
ist nicht eine bestimmte
Seinsart und Möglichkeit des Daseins.
n’est pas un mode d’être et une
possibilité déterminés du Dasein.
Die Bedrohung ist ja selbst
unbestimmt.
La menace est elle-même indéterminée (…) .
Wovor sich die Angst ängstet,
Ce pour-quoi l’angoisse s’angoisse
ist das In-der-Welt-sein selbst.
est l’être-au-monde lui-même.
In der Angst versinkt das
umweltlich Zuhandene, überhaupt das innerweltlich Seiende.
Dans l’angoisse sombre
l’à-portée-de-la-main mondain, en général l’étant intramondain.
Die Welt vermag nichts mehr zu
bieten, ebensowenig das Mitdasein anderer.
Le monde ne peut plus rien offrir et
tout aussi peu l’Être-Là-avec d’autrui.
Die Angst wirft das Dasein auf
das zurück worum es sich ängstet,
L’angoisse (…) rejette l' Être-Là
vers ce pour-quoi il s’angoisse,
sein eigentliches
In-der-Welt-sein-können.
son propre pouvoir-être-au-monde (…) .
Mit dem Worum des Sichängsten
erschließt daher die Angst das Dasein als Möglichsein.
Avec le pour-quoi du
s’angoisser, l’angoisse ouvre l'' Être-Là comme Être-possible (…) .
Die Angst offenbart im Dasein
L’angoisse manifeste dans l' Être-Là
das Sein zum Freisein für die
Freiheit des Sich-selbst-wählens und -ergreifens.
l’être-pour l'être-libre à la liberté du se-choisir-et-se-saisir-soi-même (…) .
Das worum die Angst sich ängstet
Ce pour-quoi l’angoisse
s’angoisse
enthüllt sich als das, wovor sie
sich ängstet:
se dévoile comme ce devant-quoi elle
s’angoisse :
das In-der-Welt sein.
l’être-au-monde.
Die Selbigkeit des Wovor der
Angst und ihres Worum erstreckt sich sogar auf das Sichängsten selbst.
L’identité du devant-quoi de l’angoisse et
de son pour-quoi s’étend même jusqu’au s’angoisser lui-même.
Denn dieses ist als
Befindlichkeit eine Grundart des In-der-Welt-seins.
Car celui-ci est en tant qu’affection un
mode fondamental de l’être-au-monde (…) .
Die Angst erschließt so das
Dasein als « solus ipse ».
L’angoisse ouvre ainsi l' Être-Là
comme « solus ipse ».